Tout me ratrappe. Le désert que je subissais depuis plus d’un mois fait place à une jungle affolante. J’ai peur de perdre le contrôle.
Mon incapacité à pleurer est partie: depuis ce matin, je ne fais que ça, pour une belle image, pour un film, pour un morceau de musique…
Là, j’aurais besoin d’une épaule. Maintenant que je peux pleurer, il me faut du réconfort. Mais en regardant autour de moi, je ne vois que des absences, alors que je cherche une présence.
Me tenir occupée, c’est l’objectif. Formattage d’ordi ici, roller là… J’ai encore oublié de manger.
Je suis loin de manger mes émotions, au contraire, ces derniers temps, je les ai plutôt expulsées d’une vilaine façon.
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