Longue période de silence due à une activité anormale: visites d’un côté et de l’autre, tourisme, photos, rencontres.
Rien de bien notable sur le plan émotionnel sinon que cette activité m’a justement un peu paralysée et empêché de réfléchir/penser.
Par contre, besoin d’écrire plus ou moins présent jusqu’à ce soir.
En vrac, parce que les préambules m’agacent.
J’ai l’impression que les maladies mentales ont été inventées le jour où on a trouvé les solutions et les remèdes. Tout était peut-être plus simple avant ? Justice divine ?
Un complexe quelconque est-il vraiment nuisible jusqu’à ce qu’on arrive à l’identifier, à l’énoncer, et à le “guérir” ?
Quel est le danger pour un schizophrène de vivre isolé dans son monde s’il n’a nul besoin d’avoir pied sur la réalité ? Qu’importe le monde dans lequel il vit, s’il ne se nuit pas ni ne nuit aux autres ? Quel besoin de le guérir, sachant que cette guérison sera assurément douloureuse ?
Chaque fois que ma mémoire me rappelle qu’elle a “déjà su” quelque chose, ça me stupéfie.
Une connaissance X peut être reléguée si loin qu’on la croit oubliée mais lors de l’évocation de quelque chose qui s’y rapporte, finalement, ça nous revient, partiellement, par bribes, et on arrive à former le puzzle, ou du moins à avoir l’idée principale.
Un disque dur qui s’éteint, mise en veille automatique, archivage des fichiers, afin d’économiser de l’énergie, et à la simple demande, tout se réveille, le fichier se décompresse.
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