Une partie de mon weekend:

Condensation au-dessus du lac: la température de l’eau est inférieure à celle de l’air.
Le chien, cherche les traces de l’hiver, allez ! Cherche !
La glace est toute fondue (depuis au moins une semaine), la pêche est officiellement ouverte. Pas pour toutes les espèces, mais pour la truite mouchetée, oui.
Avant d’aller à la pêche aux poissons, il faut aller à la pêche aux vers: sinon, avec quoi appâter ?
Premier butin de l’année. Ces truites ont fini dans nos estomacs… Capture totale: 6. Ma mère a pris la plus grosse, bien qu’une certaine autre personne persiste à s’attribuer la plus belle prise… (Ca va, ça, Fabrice ?)
Le chien a tenté, sans succès, d’attraper quelques grenouilles. Peine perdue, elles sont même trop rapides pour mes réflexes bioniques. Pas de photo de grenouilles, donc.
Après la petite pluie du matin… Pour une fois, j’étais seule: personne n’a donc pu avoir la brillantissime idée de secouer l’arbre alors que je m’évertue à faire une macro des gouttes…

 

Pour les nouvelles de moi, euh… Phase “énervement” terminée. Retour à la phase “je déprime dans mon coin”. C’est moche à dire, je sais. Je ne dis pas ça pour faire pitié, je sais que j’irai mieux dans quelques temps. En fait, la seule grosse ombre à mon petit bonheur égoïste, ces temps-ci, ce n’est pas d’être “ici”, c’est de ne pas pouvoir être “là-bas”. Je vis de plus en plus par procuration, j’efface le présent pour garder le passé et rêver au futur. (Putain faut que j’arrête de dire des conneries pareilles, j’ai l’impression de parler comme… non, ma gueule.)

Sinon, dans la catégorie “petits plaisirs”, il y a: “Sourire bêtement après avoir reçun un mail relié à un truc que ~4 personnes au monde peuvent comprendre”. C’est con, y’a que le bonheur des autres qui me fait sourire, pour l’instant. Au moins je ne me réjouis pas de la tristesse des gens.

J’espère que ce grmbl de nuage foutra le camp d’au-dessus de ma tête vite fait, j’ai pas envie d’un rhume.