Petit récit, puisque ça m’amuse:
D’abord, le TER qui m’a amenée de Lyon à Clermont-Ferrand:

Hé oui, ce machin roule encore… puisque je suis arrivée à destination, presque à l’heure.
A peine arrivée à Neyrolles, j’ai eu droit au tour du propriétaire: visite de la maison, puis du terrain, et description en long/large/diagonale/marche arrière de tout ce à quoi j’avais accès pour la bouffe totalement naturelle et gratuite, dont ces pommes:

Fascinée que j’étais par la nature que je redécouvrais, je m’émerveillai devant ce bourdon qui, heureusement pour moi, a bien voulu ne faire aucun cas de la présence obstinée de mon APN qui le mitraillait à coups de macrophoto.

Le soir venu, petite rétro de ma journée plutôt éreintante dans mon livre de voyage, à la lueur de ces deux chandelles qui allaient être mes amies pour les 6 autres soirs à venir.

Le lendemain, à peine réveillée, mon estomac criait famine… quoi de mieux qu’une petite tournée dans le verger personnel pour trouver quelque chose à manger. Ces mirabelles ont trouvé preneur en ma personne… Etrange de voir l’effet de la sécheresse sur celles-ci. (Note pour plus tard: trop de mirabelles pose de graves problèmes d’étiquette en société.)

Evidemment, puisque j’avais amené la pluie avec moi, l’orage s’est installé en début d’après-midi. Le temps était électrique…

Après la pluie, c’est la fête des escargots… Bêêêê quand je pense que j’ai mangé CA… (et que j’ai aimé, en plus…)

Les nouveaux pensionnaires à Neyrolles: mes potes Apaloosas. Plutôt envahissants dès qu’on se trouve de LEUR côté de la clôture électrifiée, j’ai été incapable de ramasser les quelques mûres qui m’invitaient: j’étais sans cesse sollicitée d’un coup de naseaux autoritaire: “Donne ta bouffe !!!”

Petite ballade entre deux averses, histoire de mitrailler un peu avec mon APA (ben ouais, quoi, APN = Appareil Photo Numérique, alors APA = Appareil Photo Argentique, pssss bande de moules…)(Comme si je ne faisais QUE du numérique…)(Non mais.), donc, mitraillé avec l’APA. Ce que vous admirez de vos yeux incrédules/suspicieux/admiratifs/sceptiques/ennuyés/biffez la mention inutile est mon oeuvre entière: j’ai mis moi-même la pellicule dans l’appareil, j’ai pris moi-même la photo, et j’ai développé moi-même cette photo. (Prenez un instant pour humer l’air de la fierté qui se dégage de moi… ou serait-ce l’air du labo ?? ARGH mes chimies !!!)

(Oui, le ciel était gris, j’ai dit “entre deux averses”, et c’est une maison de Neyrolles, pour ceux qui ne peuvent pas voir les balises alt ou title.)
Bon j’ai pas passé les 7 jours confinée à mon bled de 10 habitants, je suis sortie un peu. Là, dans un bled voisin dont j’ai oublié le nom, un mec a eu une idée assez marrante: sur le petit écriteau devant les 3 cochons, c’est inscrit “Jean-Pierre, Luc et Nicolas, une triplette de ministres en vacances dans la France d’en bas.”

Petite mésaventure en allant chercher des mûres: me suis foutue le bras pile sur un plan d’orties. Ouch. (Ben quoi ? Je savais pas reconnaître, on n’a pas ça les orties au Québec, mais je vous jure que maintenant je peux identifier, d’ailleurs y’en a tout plein sur la photo avec les cochons…)

Traumatisée par les orties, j’ai changé d’activité, je me suis posté devant l’arbre à papillons dans le jardin de la maison et j’ai attendu… attendu… attendu… attendu… Pour qu’enfin deux papillons s’amènent: celui-ci, et un autre blanc, que j’ai été incapable de saisir. Grmbl. J’en ai eu des crampes aux bras tout le reste de l’après-midi.

Au détour d’une ballade, je vois ces trucs par terre, puis je lève les yeux, et j’en vois tout plein aux arbres. Réflexe immédiat: penser à la séquence du film Ice Age, quand Sid le paresseux bouffe une pomme de pin devant les rhinos pour se faire pardonner d’avoir bouffé le dernier pissenlit. Deuxième réflexe: macro.

En levant les yeux un peu plus haut que les pins, je me suis fait aveugler par le soleil qui revenait en force. Mais je voulais l’admirer dans toute sa splendeur, alors j’ai brandi mon APN bien en l’air pour prendre cette boule d’hydrogène en traître et pouvoir l’admirer après, bien calmement, sans pleurer.

Encore lors d’une ballade (la énième). Ces tournesols m’ont appelée dès que je les ai vus, mais je n’avais toujours pas le bon timing pour les prendre dans l’angle qui me plaisait. (Car ils tournent au rythme du soleil, n’est-ce pas…)(Rho faites pas cette tête, y’avait un moment que je ne vous avais pas pris pour des quiches…) Je suis bien contente d’avoir réussi mon effet: ils ont l’air bien abattus d’être derrière ces barreaux…

La vue que j’avais en sortant de la maison: ça en jette, hein ? 🙂 (Vallée de l’Allier)

J’ai visité plusieurs petits bleds des environs de Neyrolles, mais celui qui m’a le plus plu, c’est Léotoing. J’aurais passé la journée à mitrailler les moindres recoins sous tous les angles si la pluie n’avait pas décidé de jouer les intermittents du spectacle. Ici, donc, le château en ruines de Léotoing. De loin, il ne manquait que les gros corbeaux, et ça faisait un paysage parfait style “Tintin et l’Ile Noire”.

Au passage d’une arche, en allant vers le château. J’ai bien fait rigoler mon tonton quand il a vu que je me couchais par terre et que je mettais 10 minutes à cadrer, puis me décaler de 2cm en rampant comme une chenille, recadrer, redéplacer, recadrer, zoomer, redéplacer, recadrer, et enfin, clic.

(Ca en valait la peine, non ? 🙂
Juste à côté du château, cette croix de pierre vermoulue m’a parlé. Mais je ne vous dis pas ce qu’elle m’a dit, c’est un secret… 😉

La porte d’entrée d’un petit village construit dans les hauteurs (presque aucune voiture ne peut y circuler, c’est génial), Auzon. On ne le voit pas sur la photo, mais j’étais trempée de la tête aux pieds, prise en flag’ de mitraillage par une averse, qui faisait encore rage au moment où j’ai pris cette photo.

Avant de rentrer à Lyon, j’ai un peu arpenté les rues de Clermont-Ferrand, et vu le centre historique de Clermont (Montferrand était un peu loin et j’avais pas trop le temps de marcher/prendre un bus quelconque pour y aller avant mon train de retour).

Bref, je peux résumer mes vacances comme ceci:

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