En fait, je vais griller deux personnes, et différemment. Ca va etre chouette. Mais procédons nochro… lonoch… chrlo… chrolono… chronologiquement. (Pffffffff.)
D’abord, je suis en train de ramasser mes neurones, et croyez-moi, y’en a partout. Couchée à 6h00 fallait le faire. Levée à midi pile, fallait le faire aussi. La faute à ce putain de zoziau. Bon, maintenant que je peux aligner des lettres/mots/phrases sans faire de fautes en trop grande quantité, je peux poster. (Nah mais ça devient chiant d’avoir à taper backspace, en plus y m’a rien fait, backspace… l’est pas méchant, même très utile, et tout ce que je trouve à faire, c’est de le frapper chaque fois que c’est MOI qui ai fait une erreur… Ha oué nan c’est cool quand même, taper quelqu’un d’autre quand on est fautif. Faudrait que j’apprenne à le faire IRL aussi tiens. Ouah il est trop bien ce backspace. Je vais le draguer, tiens.)(Tous les lecteurs qui ont suivi mon délire jusqu’ici gagnent un certificat “vous avez perdu 15 secondes de votre vie avec Akelia”.)(Les autres, crotte.)
Bon, en ordre.
Hier matin (soit le 21, pour ceux qui suivent pas, j’en vois un à l’avant, petit connard, apprends la subtilité quand tu suis pas, et vas à l’arrière)… Gn je disais quoi moi ? (Ptain il a vraiment fallu que je retourne au début de ma ligne pour me rappeler de ma phrase. Ca fait peur, une geek pas réveillée. Merde, chuis ptet pas une vraie geek, je suis pas totalement plug-and-play, j’ai besoin d’un bon pilote pour être fonctionnelle le matin… (Merci à mon fidèle verre de lait au choco. Y’avait longtemps, tiens.)
Bon. Merde.
Ha oui, hier matin. (Et purée, je fais même pas exprès, en plus.)(Mais bon, même pas honte.)
BON CA SUFFIT MAINTENANT ! HIER MATIN !
Hier matin, je me suis levée aux aurores (oui, 8h00 du mat c’est les aurores pour la vacancière blasée que je suis), apu dodo, encore la faute au putain de zoziau qui va finir dans une casserole s’il continue à me faire chier.
Evidemment, du lit au PC, hop, tout en m’ouvrant tranquillement l’oeil gauche (qui n’est pas encore totalement ouvert, merci à ma conjonctivite récurrente qui a décidé de se pointer hier dans la soirée à cause de la qualité de l’air dans lequel…………….. ah et puis merde.)(Oui, désolée, je commence mes phrases sans les………..)
Donc, PC, lit, et je… Attendez, l’ordre est pas chronol…….. Donc, du lit au PC (c’est ça, oui)(voyez, je suis encore en train de ramasser mes neurones pour vous. J’espère que vous êtes reconnaissants, bande de moules.)(Gn.)
DONC, DU LIT AU PC ! (Gn. J’y arriverai, ça devient franchement lourd. Hop, un autre verre de lait au chocolat.)(D’ailleurs, note pour plus tard, quand le seul verre de capacité satisfaisante est en fait le machin en plastique d’un mixer, penser à ne pas le remplir au-delà de la limite du bec verseur, parce que limite, le bec, il verse…)
*glou*
Humpf. Je suis d’attaque. Je suis d’attaque. Je suis d’attaque. Je suis d’attaque. Je suis d’attaque. Je suis d’attaque. (Même pas fait de copier-coller, chuis forte, hein ? Même pas mal.) Je suis d’attaque. Je garde mes pieds bien à plat. Je garde mes pieds bien à plat. Heuu… Je suis d’attaque. (Bon, vaudra mieux que ça marche, cette putain de méthode Coué.)
Je reprends depuis le début parce que y’a toujours des limites.
Donc, hier matin, levée aux aurores, du lit au pc, tout ça, oui, ça va bien jusqu’à maintenant. Après un bref tour des actus (comprendre: mails et blogs), je me douche, et je me prépare mentalement à ptit-déj. L’étape de la pensée franchie, me voilà à l’action, vite réprimée: apu niam-niam in ze frigo. Crotte. Guidée par mon estomac, j’empoigne quelques zeuros qui traînaient dans mon portefeuille et je me dirige au radar vers le marché pour faire les courses. 2 coins de rues et une borne de trottoir dans les genoux plus tard, m’y voilà. Je sillonne les allées du marché en automate (d’ailleurs j’ai pas trouvé cette putain de sauce) et je ramasse des trucs comestibles. Je paie, je sors. Entre mon arrivée au marché et ma sortie, il a du se passer 8 minutes top chronos. Mais évidemment, en sortant, le déluge. Fière de moi et de ma prévoyance, je pose mes sacs par terre et je sors mon parapluie. L’ennui, c’est que j’ai pas prévu des bras supplémentaires en partant. Donc, en faisant bien le compte, trois sacs et un parapluie ça fait trop pour deux bras. Qu’à cela ne tienne, me dis-je, gnuf, moi, je suis forte. Gni. Alors zou, tant bien que mal (ouais bon très mal et pas bien du tout) voilà Akelia qui trimballe ses sacs et son parapluie (j’ai même essayé de le tenir entre les dents, c’est vous dire à quel point je me suis foulée) et qui donc vous emmerde et rentre à la maison.
A peine rentrée, je quitte, pour prendre le bus, histoire de pas passer ma journée à Craponne et de peut-être espérer faire imprimer quelques photos. Voyage sans évènements marquants, puis métro de Gorge de Loup à Bellecour, puis zou à la FNAC, l’endroit de perdition par excellence.
Commence ici une tournée générale de toutes les boutiques qui font du développement de photo numérique, tournée longue et chiante, rien à rajouter. Mais entre temps, j’ai sillonné la rue de la République. De la Place Bellecour à Cours Lafayette, soit 300m maximum. Je me suis fait agresser par des vendeurs/sondeurs en moyenne tous les 15m, donc autour de 20 fois, sur une période de 10 minutes, le temps de slalomer entre les gens pour faire pt A —————-> pt B. Ce qui fait une moyenne de 1 enquiquineur par 2 minutes. Bon ratio. Vraiment.Vas-y que je t’aborde sans te draguer pour te demander d’acheter des cartes moches pour financer je sais pas quel truc pour les djeuns, et puis que je t’assaille pour avoir de la monnaie je suis sdf, et puis que je te sonde pour savoir ton âge et si tu habites dans la région (heu cuilà il draguait pas du tout, à moins d’être un vieux vicieux), et puis que je te souhaite une bonne journée merci beaucoup aurevoir. A la fin de la rue, j’en avais plus que ras-le-bol, et je me suis laissée tomber sur un banc pour essayer d’ingérer une salade de taboulé, parce que quand même, ça creuse, éviter/esquiver/fuire tous ces gens. Le comble, je m’affale sur le banc le plus près de 2 sondeurs. Les deux me dévisagent, puis changent d’avis et se dirigent vers d’autres gens. Soulagée, je me mets à imaginer ce qui les a fait reculer, et à observer leur manège.
Observations, en vrac:
– j’ai pensé que j’étais une proie trop facile, genre “pas de défi, pfeeuuh”
– mais non, j’étais pas dans la bonne tranche d’âge… j’ai pas 35 ans et plus.
Les tactiques d’approche:
– *sautant à pieds joints devant une dame* ha ben bonjour, vous, y’a longtemps que je vous attendais !!
– *trottinant à côté d’une dame pour faire comme le caniche* bonjour ma p’tite dame, z’auriez 15 p’tites minutes pour moi ?
– *de loin* hé vous ! oui, vous ! je vous ai vue de loin…
– *de près* hé madame, vous avez perdu quelque chose… votre sourire !
– *après une réponse genre “jai pas le temps”* tiens, vous êtes la première à dire ça aujourd’hui !
Le tout adorablement ponctué de changements de tête radicaux et de commentaires savoureux dès que la dame a tourné les talons, genre “sympa. vraiment. poufiasse. son parfum empestait en plus. vieille connasse. allez casse-toi.”
Je me suis vraiment marrée à le regarder. Ca change de les esquiver et de ronchonner…
Voilà pour l’intro de ma journée.
Développement: lapin et shopping. (Cherchez pas le lien, je vais vous expliquer…)
Dimanche, in ze TeuGeuVeu, ai rencontré un mec que je devais revoir hier, séance photo promise. Je commence à me bâtir une petite collection de portraits, il avait accepté de collaborer, et sa réaction laissait présager un entousiasme assez vif. Du coup, échange de numéros, et promesse de se revoir. Mais voilà, mercredi, pas de signes de lui. Ai attendu pendant une heure comme une conne sur les quais de la Saône que mon portable me casse les oreilles, mais rien, que dalle, niet, nihil. Et là, pendant le reste de l’après-midi, je prends conscience de la situation: ptain, Akelia, cet enfoiré t’a posé un lapin. Attention, on ne pose pas un lapin impunément à Akelia. D’abord parce que ça ne se fait pas en général, puis que c’est moi en particulier (quand même !), et puis qu’il y a des conséquences, et puis que la dernière fois qu’on m’a posé un lapin, c’était… y’a très longtemps. Entres autres, dans les conséquences, le mec, il a mérité de faire parler de lui ici. Bien fait pour sa gueule, il avait aussi l’adresse de mon blog, alors coucou mon lapin. Pense à te trouver une bonne excuse pour la prochaine fois que tu me files un SMS… (Et de une personne grillée.)
Donc, Akelia *un peu* frustrée se rabat sur le centre-ville. Inconsciemment, je me suis dirigée vers les endroits de perdition par excellence: Décitre, FNAC, GO Sports. (On voit mes penchants.) C’est finalement chez GO Sports que j’ai claqué mes zeurals. Exploit, j’ai acheté un pantalon et une veste, PAS NOIRS !! (Qui plus est, c’est presque une marque de djeuns, Wannabee…)
Voilà pour la période shopping. Qui a duré très longtemps, j’en étais à me masser les rotules quand mon portable a sonné. Lueur de presque espoir, c’est ptet mon lapin de cet aprèm. Nan, encore mieux. Et hop, un bloggeur de plus ! (Coucou Trao’ ! 😉 )
Donc, soirée passée au resto et à boire un pot, y’avait longtemps que j’avais pas rigolé comme ça. (Vraiment, merci Trao’…)
A peine arrivée à la place des Terreaux que j’entends déjà un “c’est bloguable”… Alors je blogue, avant qu’il ne le fasse. (Et de deux personnes grillées.)
Autodérision-time: en arrivant, j’arrête mon walkman en disant que jvais économiser les piles, et voici le dialogue:
— Ho, t’as pas des accus ?
— Si, mais je peux pas les recharger directement ici, l’adaptateur de mon walkman est fait pour les prises d’Amérique du Nord, donc ça va pas pour ici, et-
— T’as pas un chargeur ici ?
— Si mais— *tilt* j’ai jamais pensé à charger mes 3A dans le chargeur… (Et j’ai vérifié ce matin, c’est compatible, elles sont en train de se recharger.)(clap clap clap)
— *explosé de rire* C’est bloguable !!
— Si tu oses, je te…
— Fais-moi confiance, j’oserai !
— Grmblmlmlml…
Bref, une rencontre qui commence sous le signe des éclats de rire, ça augure vraiment bien. =)
Ensuite, bah, pas de faits très saillants, sinon que j’ai vraiment bien rigolé, et que Trao’, on remet ça quand tu veux !
Et donc, rentrée tard, à 2h et quelque du mat, puis un peu d’internet, et à cause du décalage, plein de gens du Québec étaient là, donc blablabla-bliblibli-blublublu, et de fil en aiguille, je me prépare au dodo à 4h30. Mais ça n’allait pas se passer comme ça, Caligula, en plein concours, se lève à l’heure des poules (donc, avant les aurores) pour réviser, donc, je croise Caligula, et on parle jusqu’à son départ, à 6h du mat. Donc, voilà Akelia qui se couche quand il commence à faire clair dehors. Avec le putain de zoziau qui vocalise à plein poumons. J’ai réussi à dormir jusqu’à midi, puis je me suis levée, et j’ai entrepris de rédiger ce post, entrecoupé de remplissages du verre de lait au chocolat, de conversations msn, de sms, de téléphones (“Alors, jte réveille, j’espère, feignasse ??!?”) et d’autres petites distractions.
Voilà-voili-voilou.
Et puis hop, un dernier dialogue pour la route:
– Tiens tous les documents de ma collègue sont tombés par terre… quand elle va revenir elle va etre heureuse
– Tsssss
– (Je précise que j’ai rien fait !)
– Et toi tu feras rien pour les ramasser evidemment… elle porte un décolleté aujd ?
– Je sais pas… elle m’intéresse pas (note : surtout qu’elle a deja un mec, donc je m’en fiche)
– Bah tu sais on peut regarder sans que ca soit vraiment intéressant, c comme les infos…
– Aheum
– Bah oué, un automatisme ? nan ?
– Pas chez moi non
– Ha ?
(Comme quoi parfois y’a des hommes qui sont anormaux…)
De ce pas, je vais dans la douche.
Désolée pour le pavé Pas désolée du tout. Vous en redemandez de toute façon, alors…
Tcho, bon jeudi !
Laisser un commentaire