Y’a pas 48 heures, je me suis couchée à cette heure-là. Je me demande comment mon corps fait pour accepter que je lui fasse faire un demi-tour aussi percutant… hum non en fait je ne me le demande pas, puisque je réagis très mal et que je devrais réduire ma consommation de café. Enfin, y’a pas 12 choix, c’est le café, ou un Parkinson précoce.

Aujourd’hui, c’est le jour des poubelles. (Super, ma transition. Quelle transition ??) Je règle plein de petits détails qui traînassent ici et là. Vous savez, genre aller chercher un livre prêté à quelqu’un depuis plus d’un an (il a intérêt à le trouver rapido-presto s’il ne sait plus où il l’a mis), aller rendre un cd à quelqu’un d’autre (purée faut que je le numérise avant)(oui, oui, j’ai eu un an pour le faire), aller acheter un casque d’écoute (marché sur un de mes écouteurs hier, grmblmlml), puis un casque-micro (avec un très long fil siouplé)(hum ça je me demande si ça vaut vraiment la peine)(ha oué faut que je rende le micro que j’ai à mon coloc)(oué donc ça vaut la peine), aller payer les frais de scolarité (les bons comptes font les bons amis, et je veux pas que ma fac me considère comme une ennemie), aller confirmer une inscription fictive (si ça peut aider à avoir cette grbml de bourse), aller payer l’appart (très envie de l’oublier), aller chercher mon appareil numérique (yippeee), et à travers tout ça, manger, et rapatrier encore quelques boîtes et autres possessions. Que celui qui s’est rendu au bout de ce paragraphe dise 3 fois “je viens de perdre 5 minutes de mon temps comme un con”.

Bon à travers toutes ces chiantitudes à me taper, y’a quand même quelques parties plus réjouissantes que d’autres. Et puis quand même, tous ces trucs vont dans une seule direction: ça me rapproche un peu _beaucoup_ de mon objectif. Alors ça me met dans une forme assez incroyable malgré les quelques heures de sommeil que j’ai in ze body.